ENGAGEMENT N°2
LE BIEN-ÊTRE ANIMAL UNE PRIORITÉ
EN ÉLEVAGE : DES CONDITIONS D’ÉLEVAGES RESPECTUEUSES DU BIEN-ÊTRE ANIMAL
Les bovins sont des êtres sensibles, dont il faut prendre grand soin. Assurer de bonnes conditions d’élevage et garantir leur bien-être sont donc indissociables du métier d’éleveur. Dans les exploitations partenaires de Charal, l’hygiène, le confort et la bonne santé des animaux constituent une priorité.
La marque accompagne cette démarche en déployant un programme d’audits et de soutien à ses éleveurs partenaires. Elle les accompagne dans la généralisation de pratiques éthiques et de qualité à toutes les étapes de la vie de l’animal.
5 LIBERTÉS FONDAMENTALES À RESPECTER
Un bovin en harmonie avec son environnement, voilà ce qui pourrait résumer le bien-être animal dans les élevages. Ainsi, dès la naissance, les éleveurs doivent tout mettre en œuvre pour respecter 5 libertés fondamentales des animaux, base de la plupart des réglementations existantes.
Le bien-être des animaux contribue à la bonne santé des bêtes et donc à l’obtention de bonnes performances dans
le cheptel, ainsi qu’à de bonnes conditions de travail pour les éleveurs. Il constitue un enjeu éthique et social important
dans une société qui se soucie de plus en plus des conditions d’élevage des animaux. En 1999, la Confédération nationale de l’élevage (CNE) a ainsi lancé la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE), qui vise à aider les éleveurs à faire progresser leurs pratiques dans ce domaine.
DES ÉLEVAGES PARTENAIRES CHARAL AUDITÉS RÉGULIÈREMENT
Dans l’ensemble des exploitations partenaires, Charal promeut les réglementations et démarches interprofessionnelles les plus poussées en matière de conditions d’élevage et de bien-être animal. Sur la base d’un cahier des charges dédié, les éleveurs signataires adoptent les meilleures pratiques.
Plus de 1 000 audits par an sont réalisés dans les exploitations référencées pour s’assurer du respect des critères Charal, en plus de ceux de la Charte nationale des Bonnes Pratiques d’Élevage (notamment sur l’accès à l’extérieur et le temps de pâturage ou encore sur le comportement des animaux). Ces contrôles
sont, en partie, directement effectués par les techniciens et supervisés par le vétérinaire-conseil de la marque. Les auditeurs s’assurent des bonnes pratiques en évaluant près de 60 points de vérification autour de l’identification des animaux, de la conformité des bâtiments, de l’accès à l’extérieur, de l’alimentation, de la conduite sanitaire de l’élevage, et de la protection des animaux.
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Plus de 1000 audits par an
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60 points de vérification
AU PRÉ PRESQUE TOUTE L’ANNÉE
Les animaux provenant des élevages partenaires des filières Charal vivent une grande partie de l’année dehors. Les animaux sont à l’extérieur dès que les conditions le permettent. La durée de pâturage peut donc varier d’une région à l’autre et même d’une exploitation à l’autre en fonction de la qualité des sols. Dans plus de 70 %* des exploitations partenaires de Charal, les bovins pâturent plus de 5 mois par an. Dans les exploitations Herbo’pacte®, les cheptels sont généralement constitués d’animaux de races rustiques (hereford, angus, limousine), qui présentent une grande capacité d’adaptation aux conditions climatiques fluctuantes et qui assimilent mieux l’herbe dont elles se nourrissent principalement, permettant de mieux valoriser le pâturage. Elles vivent ainsi au pré toute l’année à l’exception des mois d’hiver trop rudes.
*Base de 764 exploitations en filière Audit Qualité Charal auditées par Charal en 2019/2020
Les animaux sortent si le temps le permet entre le 15 mars et la Toussaint. Au printemps, les vaches sortent souvent nuit et jour au pâturage. L’été, nous les gardons dans les bâtiments quand il fait très chaud pour qu’elles puissent être à l’ombre et pour avoir des conditions de vie optimales. La nuit, elles peuvent toujours sortir. En hiver, les sols sont trop mous ; comme il y a trop de gadoue pour garder nos animaux dehors, nous les rentrons pour les avoir dans de bonnes conditions d’élevage. La plus grande partie de l’année, ils se trouvent donc à l’extérieur au pâturage.
DURANT LE TRANSPORT
DES TRAJETS LES PLUS COURTS POSSIBLES
- Une durée de transport limitée grâce à des abattoirs Charal implantés dans les bassins d’élevage.
- 80% des animaux proviennent du département ou d’un rayon de 200km maximum autour de chaque abattoir.
- Charal collabore avec ses fournisseurs pour des trajets les plus courts possibles. 99% des trajets sont inférieurs à 8h quand la réglementation permet 12h maximum de transport sans pause.
- Charal procède à des audits bien-être animal transport et déchargement.
DANS NOS ABATTOIRS
La réglementation impose
- Le contrôle de l’état de santé et de bien être de chaque animal par les services vétérinaires officiels
- Le contrôle systématique de l’assomage (étourdissement)
- Un responsable protection animale par abattoir et des opérateurs en contact avec les animaux formés à la protection animale
Charal va plus loin dans ses abattoirs
- 5 audits inopinés par an sont réalisés par un vétérinaire indépendant
- 15 audits inopinés par an réalisés par un vétérinaire Charal
- 1000 animaux par mois sont observés et contrôlés sur leur comportement, l’absence de stress et le respect des bonnes pratiques de manipulation par nos opérateurs
- Contrôle de la qualité de viande en mesurant le pH (taux d’acidité de la viande, témoin de l’absence de stress de l’animal)
Limiter le stress et garantir la protection des animaux
Lorsque les animaux arrivent sur nos sites dans les bouveries, tout y est fait pour limiter leur stress et leur offrir le même confort qu’en élevage, afin de leur assurer un parcours calme.
La marque investit également régulièrement dans des équipements permettant d’optimiser le bien-être de l’animal.
Ensuite, dans les abattoirs, l’étourdissement est systématique, quel que soit le mode d’abattage, et son efficacité est contrôlée pour chaque animal.
Former et partager en faveur du bien-être animal
Tous les salariés en contact avec les animaux suivent une formation obligatoire à la protection animale. Celle-ci est évaluée par un examen dont la réussite conditionne l’obtention d’un certificat de compétence officiel.
De plus, dans chaque abattoir, au minimum 2 collaborateurs sont qualifiés responsables protection animale (RPA) et sont présents en permanence pour s’assurer du respect des règles de protection animale à chaque étape du parcours des bovins.
Cette responsabilité s’accompagne là encore d’un certificat officiel, renouvelé tous les 5 ans après un examen de compétence.
Les services vétérinaires officiels contrôlent au quotidien l’application de la réglementation et le respect des règles de protection animale sur l’ensemble des abattoirs de la marque.
